notre langage reflète notre pensée

Notre langage reflète notre pensée

Date de mise à jour : 04/01/2023

Mot(s) clé(s) :

le langage et le questionnement

Obtenir la bonne réponse (celle que l’on veut), c’est avoir posé la bonne question.

Dans notre langage, nous pratiquons :

Des généralisations

Les quantificateurs universels ou absolus : Ce sont des adverbes comme « jamais », « toujours », ou des adjectifs comme « tout, tous »
Exemple : « à la Direction, ils sont tous pareils »

Questions appropriées :

Qui précisément à la Direction ?
Tous ? N’y a t-il pas un membre de la Direction ait fait quelque chose de différent

Les opérateurs modaux de nécessité, de possibilité ou d’obligation

Cela désigne l’utilisation des verbes : devoir, vouloir, falloir et pouvoir
Exemple : « il faut tenir à ses opinions et les défendre »

Questions appropriées :

qu’est-ce qui se passerait si … ? Qu’est-ce qui t’oblige à le faire ?

Les jugements de valeur, les affirmations générales

Exemple : « c’est mal de ne pas écouter les autres»

Questions appropriées : Qui disait cela ? Mal pour qui ? En quoi est-ce mal ?
Comment sais-tu que c’est mal ?

Des omissions

Omission de l’objet :

expression d’un état mais dont nous ne savons pas l’origine

Exemple : « je suis en colère »

Questions appropriées : à propos de qui ? De quoi ? De qui ? De quoi ?

Omission du sujet

Exemple : « on ne m’écoute pas »

Questions appropriées : qui ne vous écoute pas ? qu’est-ce qui est important pour toi dans le fait qu’on t’écoute ?

Omission du comparatif : le deuxième terme de la comparaison manque. Il faut donc le préciser.

Exemple : « c’est mieux »

Questions appropriées : que qui ? Que quoi ? par rapport à qui ? À quoi ?

Des distorsions

Les relations de cause à effet

c’est à dire les relations arbitraires de cause à effet. Cela veut dire qu’il n’y a pas de lien logique entre les deux termes cause, effet. Le lien est subjectif.

Exemple : « il m’énerve »

Questions appropriées : En quoi est-ce qu’il t’énerve ? A propos de quoi précisément ?

Equivalence complexe :

C’est X qui prouve Y

Exemple : « elle me regarde de travers, elle me déteste »

Questions appropriées : En quoi le fait de te regarder ainsi prouve qu’elle te déteste ? Prouvez-moi qu’il vous déteste ?

Lecture de pensée :

C’est l’attitude qui consiste à attribuer à quelqu’un un point de vue, une position, une attitude, sans qu’on ait de fondement objectif pour le faire.

Exemple : « je sais ce que vous pensez »

Questions appropriées : Comment le sais-tu ?

 

 

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