du fait de la pénurie de médecins du travail, l’esprit de la réforme est de réserver en priorité le temps du médecin du travail pour les salariés occupant des postes à risque.
Lors de l’examen médical d’aptitude, le médecin devra :
- « s’assurer que le travailleur est médicalement apte au poste de travail auquel l’employeur envisage de l’affecter »
- « proposer éventuellement les adaptations du poste ou l’affectation à d’autres postes »,
- « informer le travailleur sur les risques des expositions au poste de travail et le suivi médical nécessaire »,
- « sensibiliser le travailleur sur les moyens de prévention entreprise à mettre en œuvre ».
Tous les postes qui peuvent exposer les travailleurs à l’amiante, au plomb, aux agents CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques), aux agents biologiques des groupes 3 et 4, aux rayonnements ionisants, au risque hyperbare et au risque de chute de hauteur lors des opérations de montage et de démontage d’échafaudages.
ainsi que « tout poste pour lequel l’affectation sur celui-ci est conditionnée à un examen d’aptitude spécifique prévu par le présent code ».
Le médecin du travail peut, en fonction de ses constatations dans l’entreprise, décider de classer certains postes en « postes à risque ». Mais la responsabilité de cette liste revient d’abord et surtout à l’employeur, et il devra la mettre à jour tous les ans.
- les jeunes de moins de 18 ans affectés à des travaux dangereux ;
- les travailleurs titulaires d’une autorisation de conduite d’équipements présentant des risques (type Caces), délivrée par l’employeur ;
- les travailleurs ayant une habilitation électrique.