préférences de pensée

Les préférences de pensée

Date de mise à jour : 04/01/2023

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DOMINANCE CEREBRALE

La dominance cérébrale est un terme qui signifie l’utilisation préférentielle d’une « région » du cerveau. Le fait de connaître la préférence d’une personne renseigne sur son processus de pensée ou la façon dont elle réfléchit, résoud les problèmes et communique et mais aussi la façon dont elle parle et écoute  et les types de relations qu’elles tendront à développer.

La théorie de dominance cérébrale suggère deux dimensions de préférence mentale :

  1. un style préféré ou méthode de traitement de l’information
  2. une façon préférée de communiquer cette information

La dominance cérébrale n’est pas un instrument de détermination de compétences. Si une personne est à Dominance Droite, et qu’un de ses processus de pensée préféré est « visionnaire », cela ne veut pas nécessairement dire que la personne est un planificateur stratégique efficace. La préférence dérivée de la dominance n’égale pas la compétence.

LES QUATRE RÉGIONS

Deux chercheurs américains ont permis d’améliorer le fonctionnement de notre cerveau :

Mac Lean a développé dans les années 50, la notion de cerveau triunique composé de 3 couches cérébrales :

  • Le cerveau reptilien ou archaïque : c’est un cerveau très proche de celui des reptiles. Le cerveau reptilien serait la source des comportements primitifs et il comporte le noyau dit « amygdalien » qui commande l’agressivité. Lorsque nous sommes stressés, fatigués, notre reptilien prend le dessus. C’est le siège de la routine, des itinéraires fixés à l’avance, des gestes automatiques.
  • Le cerveau limbique : Chez l’homme, le cerveau limbique est superposé au cerveau reptilien. Mac Lean l’avait baptisé le « cerveau viscéral » à cause de son étroite relation avec les centres des pulsions et des émotions. C’est le lieu des mécanismes de motivation, plaisir et déplaisir, réussites et échecs, intérêt ou monotonie. C’est le système dominant de l’affectivité et le siège des émotions. C’est le lieu de notre impulsivité. Le cerveau limbique, c’est le filtre, c’est par lui que passent les informations.
  • Le cerveau cortical : c’est le siège de la pensée, parole

Dans les années 1970, les travaux du professeur Sperry, notamment pour guérir l’épilepsie, mettent en évidence les deux parties du cerveau.

Ses premières expériences ont été faites sur des chimpanzés sur lesquels il avait observé 2 parties reliées par 2 millions de câble de fibres nerveuses. En sélectionnant les fibres nerveuses, les 2 hémisphères devenaient indépendants. Il a pu ainsi observer les fonctions spécifiques.

  • Le cerveau gauche : C’est le cerveau qui correspond à des fonctions d’analyse allant jusqu’au détail.

C’est l’esprit mathématique, logique, rationnel, la rigueur, l’exigence, la capacité de gestion, d’organisation, l’ordre, le classement

  • Le cerveau droit : constitue l’opposé. C’est l’intuition, la vision globale des choses, l’émotion. Le cerveau droit ressent les événements, c’est comme cela qu’il les comprend.
  • Les deux cerveaux : Nous avons les 2 cerveaux et les 2 fonctionnent. Ces cerveaux sont en communication permanente mais cependant ils disposent d’une certaine indépendance. Les deux hémisphères s’opposent et se complètent :

– analyse et synthèse

– langage et pensée non verbale

– raison et intuition

D’après les statistiques, la majorité des personnes ont une préférence. Certains utilisent plus la partie gauche, d’autres plus la partie droite.

Ned Herrmann, un américain passionné par les travaux des neurobiologistes sur le cerveau, pour simplifier ces découvertes, a croisé et a développé une typologie. Il a regroupé le limbique et le reptilien.

Ainsi nous trouvons 4 quadrants qui constituent 4 préférences :

– préférence cortical gauche ou cortical droit

– préférence limbique gauche ou  limbique droit

Dans la vie, il y a des choses que l’on effectue aisément et d’autres pas. Chacun a des compétences. D’autre part, il y a ce que l’on aime faire, ce qui nous motive et qui nous fait plaisir et ce que l’on aime pas.

L’astuce  de la préférence, c’est quand on a les deux : compétence et la motivation : je sais faire et j’aime beaucoup le faire. Le cerveau marche à 1.000 à l’heure dans ce cas là. Toutes les préférences cérébrales existent chez une personne. Il n’existe que des différences d’activation. Pour mieux communiquer, il suffit donc de repérer chez l’autre les préférences facilement activables et d’activer pendant un temps donné les préférences cérébrales semblables chez soi.